Elles sont nombreuses ces jeunes femmes qui n’ont jamais franchi le seuil d’une salle de classe. Elles auraient voulu apprendre à lire et écrire, compter, puis sortir diplômées de l’école pour une meilleure insertion sociale. Mais, les choses se sont passées autrement pour elles. C’est le cas de Mahoua, technicienne de surface dans une entreprise de sécurité à Abidjan.
Célibataire sans enfants, Mahoua Dosso, réside dans la commune d’Abobo. Elle exerce le métier de technicienne de surface dans la commune de Cocody. Elle brave chaque jour l’insécurité pour se rendre à son travail, en vue de s’assurer une sécurité financière. « Je me lève très tôt le matin pour arriver à l’heure au travail. Ce métier s’est avéré un bon tremplin pour gagner plus d’argent et réussir dans la vie. En plus, c’est un métier comme tout autre »
Faire le ménage est propre à la femme
Mahoua n’a jamais eu l’occasion d’aller à l’école. D’ailleurs, ses parents n’en avaient pas les moyens. Pourtant son niveau de langue est si correct ! Pour elle, une fille peut autant apprendre à la maison qu’à l’école. Raison pour laquelle très vite, adolescente, elle a commencé de petits métiers. Elle est devenue tresseuse. Aujourd’hui, une corde s’ajoute à son arc : elle est technicienne de surface.
Pour Mahoua, faire ce travail va de soi parce que « le premier travail de la femme c’est le ménage donc c’est naturel, c’est dans l’ordre des choses ». Ses journées sont bien compartimentées. Elle passe la matinée à faire les ménages dans les bureaux. A midi, elle rejoint ses consœurs au marché d’Adjamé pour exercer son métier de tresseuse. Mahoua rêve grand et aspire à un avenir meilleur. Déjà, composer avec deux boulots différents, exigeant autant habileté que dextérité et beaucoup d’énergie est pour elle un moyen d’améliorer son quotidien et celui de sa famille. Elle ne pas s’arrête-là. Elle envisage faire une activité beaucoup plus lucrative. De plus grande envergure, dès qu’elle aurait atteint son premier objectif : constituer une épargne conséquente. « Je compte plus tard arrêter ces petits boulots quand j’aurai gagné beaucoup d’argent. Dès que j’y arrive, j’arrête. »
Pas de sot métier, donc aucun complexe
Mahoua exhorte les jeunes femmes de son âge en ces termes : « Toutes jeunes femmes devraient chercher à faire une activité. Dans la vie, il ne faut jamais compter sur une personne sinon tu n’auras rien. Avoir un métier dans la vie, c’est bien, ça paie ». Elle incite toutes les jeunes femmes de son âge à se lancer dans une activité qui leur sera profitable à terme. Peu importe les obstacles qu’elles rencontreront. D’ailleurs, elle n’a pas de complexes concernant ses différents boulots. Ce n’est en rien rabaissant. Bien au contraire, elle en est fière. Surtout qu’elle en a pour son compte. Selon elle : « ce métier nourrit son homme quand on sait bien gérer ».
Mahoua a des rêves. Dans 5 ans, elle se voit bien mariée et mère, propriétaire de son propre salon de tresses et femme d’affaires. Mahoua y croit et compte bien s’armer de courage et se donner les moyens de les atteindre.
Ainsi, on ne doit développer aucun complexe. Ne pas aller à l’école ne désavantage pas vis-à-vis des autres. Alors pas de complexe, rêvez ! Croyez ! et foncez !
Maunik Assi
Dédicace pour TOI sister
OUI TU ES SUR LA BONNE VOIX.
C JUSTE GÉNIAL
1 d’ avoir oser
2 d” être le maître.
de ton destin
3 d être le capitaine de ton âme. 😘😘😘
Merci beaucoup. On va continuer sur cette voie. Je crois qu’en chaque femme sommeille une Obasima